Les Génies de la Science. N° 8. Kepler, le musicien du ciel.

Résumé

Disciple de Copernic, Kepler a marqué l’astronomie de son empreinte en énonçant trois lois du mouvement planétaire : l’orbite elliptique des planètes, la règle des aires et la loi des périodes. L’auteur fait dans ce numéro le portrait d’un homme de science croyant à l’harmonie fondamentale de la Nature dans une Europe bouleversée par les guerres de religion.
Naît, dans une famille entre une tante sorcière et un père mercenaire, Kepler deviendra un élève modèle du séminaire luthérien de Maulbronn. Jeune professeur de mathématiques à Graz, Kepler conçoit, en 1595, un modèle géométrique de l’Univers fondé sur les solides platoniciens. Les lois de l’Univers doivent traduire la volonté divine.
En 1600, Kepler perd son poste d’enseignant et sollicite l’aide de Tycho Brahé, mathématicien à la cour de Prague. Il lui sert d’assistant, puis lui succède et entame alors une brillante carrière d’astronome.
Il écrit les 70 chapitres de l’Astronomia nova en 1609 dans lesquels on découvre le cheminement vers ses deux premières lois qui « lisent la pensée de Dieu ». Afin de réduire l’incertitude de ses mesures, Kepler, en 1603, étudie l’optique, élabore la théorie de l’image rétinienne et baptise du nom de « foyers » les points fondamentaux de l’optique géométrique et du mouvement des planètes.
Kepler démontre, au tout début du XVIe siècle, l’excentricité de l’orbite terrestre et formule les célèbres lois qui décrivent le mouvement des planètes. L’importance, pour les partisans du système copernicien, des observations réalisées par Galilée à l’aide de la lunette pousse Kepler à rédiger, en 1610, le premier traité moderne d’optique.
Sa recherche d’un modèle harmonieux de l’Univers passe également par l’étude approfondie et « scientifique » des bases théoriques de la musique. Il découvre, en 1618, sa troisième loi.
Quand ses oeuvres, l’Epitome et les Tables Rodolphines, sont publiées en 1622 et 1627, le climat politique et religieux l’oblige à déménager de ville en ville.
Il choisit de diffuser les idées coperniciennes par l’intermédiaire du récit fantastique d’un voyage sur la Lune, publié par son fils Ludwig quatre ans après sa mort en 1630.

Notes

Ce numéro spécial de la revue Pour la Science est l’objet d’une recension sous la rubrique « matériaux pour une documentation » du Bulletin de l’APMEP n° 436.

Belin a publié ce numéro en ouvrage broché Kepler – Le musicien du ciel.

Données de publication

Éditeur Pour la Science Paris , 2001 Format 21 cm x 28 cm, 96 p. Index Bibliogr. p. 95
ISSN 1298-6879

Public visé élève ou étudiant, enseignant, tout public Niveau licence, lycée, terminale Âge 17, 18, 19, 20

Type biographie, périodique ou revue, vulgarisation, popularisation Langue français Support papier

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