Après une collaboration fructueuse avec André Warusfel, l’auteur, avec Frédéric Vivien et Thierry Hamel, au dernier colloque d’épistémologie de Nancy, a montré tout ce que contenait, ne contenait pas et aurait pu contenir la proposition de Descartes (1641) sur les cônes à base non circulaire (Adam et Tannery (1 899), pages 708- 714 du volume III).
Mais les figures qui accompagnent le texte posent en elles-mêmes problème. L’hypothèse que les représentations données permettent de construire, au fur et à mesure, les sections des cônes utilisées a été faite. Cette hypothèse fut féconde.
Cependant, une des figures résiste très fortement à toute analyse. L’erreur contenue dans le calcul qui l’accompagne n’explique pas toutes les fautes (un angle droit placé en K au lieu de H, un parallélogramme ABHL qui a vraiment mauvaise mine, etc.) qu’elle contient.
Cet exposé raconte donc comment les logiciels Cabri II, et Cabri IIID, associés à un logiciel célèbre de photographie, permettent de faire des conjectures solides pour reconstruire dans l’espace la configuration qui correspond à la représentation plane. En prime, on peut même tenter de corriger le dessin de Clerselier … C’est une utilisation originale des dits logiciels.