De l’audace et du génie, il n’en faudra pas moins pour que Sophie Germain s’impose, au cours du XVIIIe siècle, comme l’une des premières mathématiciennes françaises. Audacieuse, elle l’est, pour oser s’imposer dans un milieu défendu aux femmes. Se faisant passer pour un homme, elle parvient à intégrer l’école polytechnique. Si brillante, qu’en 1816, elle est la première femme à remporter un prix de l’Académie des sciences. Cette bande dessinée dont chaque chapitre est introduit par un ou une spécialiste de la question retrace le parcours scientifique et biographique de cette mathématicienne de premier plan. Voici la liste des chapitres :
– une famille politisée, au coeur de la Révolution, par Clarisse Coulonb, historienne ;
– coup de foudre arithmétique, à la découverte des mathématiques, par Jean Dhombres (historien des mathématiques) et Hervé Pajot (mathématicien) ;
– envers et contre tous, Sophie Germain et le théorème de Fermat, par Vanessa Vitse (mathématicienne) ;
– l’entrée en société, les salons scientifiques, par Anne Boyé (historienne des mathématiques) ;
– la révélation, Gauss, prince des mathématiciens, par Hervé Pajot ;
– le concours de l’Académie, surfaces élastiques et courbures, par Laurent Hauswirth (mathématicien) ;
– Amitié et adversité, la France et les mathématiques vers 1820-1830, par Hervé Pajot et Jean Dhombres ;
– crépuscule spirituel, Sophie Germain et la philosophie, par Anne Eyssidieux (philosophe) ;
– l’héritage de Sophie Germain, femmes et sciences au XIXe siècle par Isabelle Lémonon-Waxin (historienne des sciences).