Dandelin Germinal Pierre

ELEMENTS DE BIOGRAPHIE
GEOMETRIE

Germinal Pierre Dandelin (1794-1847), mathématicien belge d’origine française.
Il est né au Bourget près de Paris, sa famille déménage à Gand (région alors sous domination française) où il fait ses études et se montre particulièrement brillant en mathématiques. En 1813 il entre à l’Ecole polytechnique de Paris. Ses études sont interrompues par les évènements politiques et militaires de l’époque : Campagne de France, Cent jours (pendant lesquels il travaille avec Lazare Carnot au ministère de l’intérieur), défaite de Napoléon.
Il revient ensuite en Belgique, devient citoyen néerlandais (1817), continue une carrière d’ingénieur militaire puis de professeur d’université. Quelques années plus tard il se trouve au milieu de la révolution belge (1830).
Il était lié depuis le lycée avec Quételet et trav aille avec lui.
En mathématiques ses travaux sont principalement dans le domaine de la géométrie et tout particulièrement des coniques. Dandelin et Quételet établissent des théorèmes sur les coniques, parfois appelés théorèmes belges.

Etabli en 1822, le théorème de Dandelin ou de Dandelin-Quételet, publié dans Mémoire sur quelques propriétés remarquables de la focale parabolique caractérise les foyers d’une conique définie comme intersection d’un cône de révolution et d’un plan, il énonce : « La section d’un cône de révolution par un plan est une conique dont les foyers sont les points de contact avec ce plan des deux sphères inscrites dans le cône et tangentes à ce plan et les directrices les intersections avec ce plan des deux plans contenant les cercles de contact de ces sphères avec le cône ». (on parle à ce sujet des sphères de Dandelin)
En 1826, dans Sur l’hyperboloide de révolution et sur les hexagones de Pascal et de Brianchon, il généralise ce théorème à un hyperboloïde de révolution. Il établit des relations entre l’hexagone de Pascal , l’hexagone de Brianchon et l’hexagone formé par les génératrices de l’hyperboloïde.
Dandelin s’est aussi intéressé à d’autres domaines dont la projection stéréographique, l’algèbre et la théorie des probabilités.

Il a proposé une méthode d’approximation des racines d’une équation algébrique, appelée méthode de Dandelin-Gräffe, publiée dans Recherches sur la résolution des équations numériques (1826).

Dandelin a été élu à l’Académie Royale des Sciences de Bruxelles en 1825.