Actes du colloque Algébrisations – Géométrisations. Calcul Graphique, calcul Nomographique. p. 103-130.

Résumé

Avant l’apparition dans les années 1970 de moyens de calculs rapides grâce aux calculatrices et aux ordinateurs, les abaques (ou nomogrammes) permettaient aux techniciens et aux ingénieurs de résoudre des équations de manière approchée. Ils leur évitaient aussi de poser et d’effectuer des opérations algébriques. Tout ceci était réalisé par une simple lecture graphique.
Il ne s’agissait pas seulement de la construction géométrique du résultat d’un calcul (ce que Maurice d’Ocagne appelle Calcul graphique ou Calcul par le trait) mais surtout de la réalisation de véritables tables graphiques.
La mise en oeuvre de ces tables constitua pendant un moment un véritable domaine autonome des mathématiques, la Nomographie. Ce domaine utilisait, pour traduire toutes les opérations et les principaux types d’équations, des mathématiques sophistiquées, les logarithmes bien sûr, mais aussi la géométrie projective, l’homographie et les coordonnées homogènes.
De Pouchet à d’Ocagne en passant par Lalanne, le texte rappelle les tournants importants de l’Histoire de cette Science. Il donne également de nombreux exemples qui illustrent les relations entre les avancées des mathématiques et l’efficacité des abaques tant pour leur construction que pour leur lecture.

Notes

Chapitre de l’ouvrage Actes du colloque Algébrisations – Géométrisations.
Ce texte est également paru dans Histoire du calcul de la géométrie à l’algèbre

Données de publication

Éditeur IREM de Toulouse Toulouse , 2006 Format A4, p. 103-130 Index Bibliogr. p. 128-129

Public visé chercheur, enseignant, formateur

Type chapitre d’un ouvrage Langue français Support papier

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