L’usage des nouveaux outils comme les calculatrices graphiques (CG), les calculatrices symboliques (CS) et les logiciels de calcul formel (CAS) dans les classes de mathématiques est actuellement assez répandu. De plus en plus les professeurs sont intéressés par les possibilités que ces nouveaux media donnent. Ils sont souvent convaincus que l’utilisation de ces outils peut soutenir les processus d’apprentissage des étudiants.
Dès que l’on parle de l’évaluation, par contre, les attitudes sont moins positives. Les professeurs ont peur que les étudiants n’apprennent plus à résoudre les problèmes avec les seuls « papier/crayon », dès lors que la technologie entre en salle d’examen. Ils craignent que l’étudiant ne passe ses examens seulement en pressant des touches et que l’évaluation ne soit plus valable à cause de l’apport propre des nouvelles technologies.
Dans plusieurs pays, il y a d’ailleurs un débat sur la place des nouvelles technologies à l’examen. Les autorités administratives, les concepteurs des examens et les professeurs eux-mêmes se demandent quelle attitude il faut avoir vis-à-vis de ces outils puissants. Des stratégies différentes sont suivies. Dans cet article, qui n’est pas le résultat d’une recherche rigoureuse mais qui constitue plutôt la suite d’un précèdent « Tour d’Europe » l’auteur présente rapidement les différentes attitudes et opinions, ainsi que quelques exemples qui peuvent clarifier les différentes stratégies.