Pascal Blaise

ARITHMETIQUE
COMBINATOIRE
ELEMENTS DE BIOGRAPHIE
GEOMETRIE
PHYSIQUE MATHEMATIQUE

Blaise Pascal, écrivain, philosophe, physicien, mathématicien français (1623-1662).

Il est élevé par son père qui s’occupe de son éducation suivant des principes inspirés par l’humanisme : il attend pour enseigner une matière que l’enfant soit en mesure de la dominer. Son père, passionné pour les sciences, est en contact avec le monde scientifique, en particulier l’académie Mersenne . Cette pédagogie convient si bien au jeune Blaise qu’il redécouvre seul à 12 ans les 32 premières propositions d’Euclide .
On retrouve dans toute son œuvre le sens du concret en même temps que la recherche de l’universalité.
A 16 ans, Blaise Pascal, qui s’était intéressé aux travaux de Desargues sur les courbes du second degré, écrit un traité sur les sections coniques.
A 19 ans, il met au point la machine arithmétique , dite la pascaline , pour aider son père dans son travail, mais aussi l’adapte à d’autres types de calculs.
Ses compétences en hydrostatique permettent l’assèchement du marais poitevin.
Il crée une entreprise de transports urbains collectifs dans Paris, les carrosses à cinq sols, avec réseau, stations, changements, prise en compte de la sécurité et de l’utilisation par les handicapés, ….
En physique, s’étant intéressé aux travaux de Torricelli sur le vide, il fait réaliser au Puy de Dôme une expérience qui met en évidence l’existence de la pression atmosphérique dont le vide est une conséquence, de même que la pesanteur de l’air. Il publie L’ Équilibre des liqueurs et La Pesanteur de la masse de l’air qui s’achève par une Conclusion sur les voies du progrès de l’esprit humain dans la recherche de la vérité.
Il entreprend des travaux sur le triangle arithmétique (dit de Pascal), la presse hydraulique, la cycloïde .
Il invente, avec Fermat , le calcul des probabilités.
A partir de 1654, à la suite de sa sœur entrée à Port-Royal, il se consacre à un apostolat religieux. En 1656, il intervient dans le conflit entre jansénistes et jésuites (du côté des jansénistes) en écrivant Les Provinciales.
Les Pensées sont des notes destinées à un ouvrage que sa mort en 1662 ne lui a pas laissé le temps d’écrire.
On peut aussi signaler qu’il lui arrivait de signer ses écrits d’un pseudonyme.