CultureMATH. Les géomètres de la Grèce antique. 10 – Mathématiques et traditions lettrées dans l’Antiquité tardive.
Auteur : Vitrac Bernard
Résumé
L’avènement du premier empereur chrétien, Constantin – fondateur de Constantinople dans la première moitié du IVe siècle – marque une rupture dans l’histoire, consommée dans les années 390 avec la partition de l’Empire en deux : Orient et Occident. Si les intellectuels chrétiens s’absorbent dans la définition du dogme et la chasse aux hérésies, quelques rares mathématicien(ne)s – païen(ne)s pour la plupart – continuent de cultiver leurs spécialités. Les contributions mathématiques originales se font rares, mais le mérite de ses érudits est d’avoir assuré la sauvegarde (d’une partie) du patrimoine antique et permis sa transmission ultérieure aux mondes médiévaux byzantins, arabes puis latins… Rééditant et annotant les écrits classiques, infatigables commentateurs, ils ont cherché à les rendre accessible à un public d’étudiants parfois mal préparés. Ils ont posé les premières pierres de la démarche scolastique. Dans ce monde troublé, quelques contributions – celle de Proclus (410-485), en ce qui concerne la philosophie de la géométrie, ou celle des mathématiciens-architectes de l’époque de Justinien (2e quart du VIe s.) – méritent notre respect.
Notes
Cet article qui est sous la rubrique « Thèmes » est un article du dossier Les géomètres de la Grèce antique.
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Données de publication
Éditeur CultureMATH – ENS Ulm Paris , 2009
Public visé élève ou étudiant, enseignant, tout public
Type monographie, polycopié Langue français Support internet
Classification