Orientés par une problématique de l’intégration de la calculatrice dans l’enseignement des mathématiques, les travaux de thèse de l’auteur ont porté sur les conditions de vie du calcul numérique en France dans les collèges et lycées d’enseignement général. Il a utilisé une partie de ces travaux pour construire – sur plusieurs années – un enseignement à l’intérieur du master 2 EIAHD de Grenoble et pour nourrir un atelier à la treizième école d’été. Les retours sur sa recherche initiale ainsi provoqués ont conduits à opérer une réinterprétation de certaines conclusions de l’analyse institutionnelle et de l’ingénierie didactique qui constituaient l’ossature de la thèse. Il a en particulier introduit les notions de praxéologies enseignées et de praxéologies de référence pour étudier les effets de la transposition didactique en termes d’écart. Il a aussi fait fonctionner la notion de contrat institutionnel relatif au calcul numérique pour éclairer le champ de contraintes et des conditions dans la conception et la réalisation de l’ingénierie didactique.
L’exposé s’emploie à illustrer sur un exemple significatif la reprise des travaux de sa thèse et à montrer comment cette reprise permet de clarifier et d’enrichir son analyse du sort du calcul numérique dans l’enseignement secondaire.