Le point de départ de cet article est une interrogation sur le fait que pour l’auteur : « les difficultés liées à l’apprentissage des probabilités sont bien mal connues. En effet, alors qu’en France la population scolaire traditionnellement concernées par l’enseignement de cette discipline est celle des lycées et des universités, la grande majorité des travaux (au moins de ceux auxquels préside une intention didactique) sont relatifs à l’enfant. C’est pourquoi il m’a paru utile de mener certaines investigations, auprès de lycéens et d’étudiants, au sujet de trois notions de base en probabilité ; la quantification, l’indépendance des événements et la probabilité conditionnelle. » L’étude dont l’article rend compte vise trois objectifs :
– « examiner les procédures de résolution de problèmes probabilistes et dans la mesure du possible en tirer des conséquences quant aux conceptions des élèves relativement aux concepts engagés dans ces problèmes
– étudier l’effet de variables de commande des situations-problèmes
– repérer l’évolution entre le lycée et l’université, en tenant compte des différences d’orientation des élèves (littéraires versus scientifiques) et en essayant d’identifier les éventuels effets de l’enseignement antérieurement reçu par les étudiants. »