Proceedings of HPM 2004 & ESU 4. Ontogeny and phylogeny: Categories for cognitive development. p. 329-339.

(Ontogénie et phylogénie: des catégories pour le développement cognitif.)

Auteur : Schubring Gert

Résumé

Existe-t-il une relation entre la phylogenèse et l’ontogenèse – c’est-à-dire ici : entre l’évolution historique des mathématiques et le processus d’apprentissage de l’individu – qui puisse être utilisée de manière productive dans l’enseignement des mathématiques ? Depuis qu’ Ernst Haeckel a formulé sa « loi de récapitulation » pour l’évolution biologique, les enseignants de mathématiques et les mathématiciens espéraient sérieusement, et même avec conviction, qu’il était possible d’appliquer cette « loi » au développement cognitif, et que l’histoire fournit des indices et des directives pour l’organisation du programme. La première phase intense de ces propositions fut celle de l’année 1900 ; elle a culminé dans le livre de Benchara Branford intitulé « A Study of Mathematical Education » (1908). Alors que les décennies suivantes n’ont montré aucun intérêt particulier pour la loi biogénétique et le parallélisme, elles ont reparu dans le discours sur l’enseignement des mathématiques avec les théories de Piaget sur l’épistémologie génétique. Les approches utilisant le concept d’ «obstacle épistémologique» et, en général, plusieurs approches mettant en avant l’utilisation de l’histoire des mathématiques dans l’enseignement des mathématiques ont entraîné une sorte d’adaptation à la théorie du parallélisme.

Abstract

Is there a relation between phylogenesis and ontogenesis, i.e. here: between the historical development of mathematics and the individual’s learning process, which can be productively used for teaching mathematics? Ever since Ernst Haeckel formulated his law of recapitulation for biological evolution, there have been serious hopes, even firm convictions, by mathematics educators and by mathematicians that it is possible to apply that « law » to cognitive development, and that history provides hints or even guidelines for organizing the curriculum. A first intense phase of such proposals was the period around 1900, culminating in Benchara Branford’s book A Study of Mathematical Education (1908). While the following decades showed no particular emphasis for the biogenetical law and for parallelism, they entered again the discourse in mathematics education in the wake of the reception of Piaget’s theories on genetic epistemology. The approaches following the conception of « epistem
ological
obstacles » and in general several approaches featuring the use of mathematics history in teaching mathematics have drawn on some sort of adaptation of parallelism.
In the workshop, classical and recent texts on the relation of phylogenesis and ontogenesis are presented and discussed, with special emphasis on categories relevant for cognitive development.

Notes

Chapitre des Actes de HPM 2004 et ESU 4.

Données de publication

Éditeur University of Crete Iraklion , 2006 Format p. 329-339 Index Bibliogr. p. 339-339

ISBN 960-88712-8-X EAN 9789608871281

Public visé chercheur, enseignant, formateur

Type chapitre d’un ouvrage Langue anglais Support papier

Classification