Dans l’article , l’auteur nous avait appris à mesurer l’heure aux étoiles en admettant que l’étoile polaire est sur l’axe du monde. Dans celui-ci, il nous présente une étude de l’influence de la latitude et de la précession des équinoxes sur la lecture de l’heure aux étoiles. Il se propose d’établir le décalage dû au fait que l’étoile polaire est plus ou moins éloignée de l’axe du monde. Au milieu du seizième siècle elle était approximativement située à 3° du pôle nord céleste et en sera au plus proche en 2100. Il explique aussi l’influence de la latitude sur la précision des mesures et que le nocturlabe devient de moins en moins précis au fur et à mesure que l’on monte en latitude. La trigonométrie sphérique est sollicitée par le biais des formules de Gauss.