Les auteurs de cet article commencent par définir ce qu’ils désignent par « comportement algorithmique ». Ils soulignent ainsi l’universalité de cette démarche sur laquelle l’enseignement repose en grande partie.
Plutôt que de faire de comportement algorithmique l’objet d’un apprentissage en soi, les auteurs ont préféré exploiter pour d’autres apprentissages, la faculté qu’a tout enfant de reproduire une succession d’opérations dans une intention donnée. Tenant compte de cette vision, ils traitent dans cet article de l’universalité des algorithmes, d’abord en utilisant l’apport de l’éthologie, ensuite celui de l’histoire, pour décrire enfin quelques activités algorithmiques « débranchées » réalisées par la première autrice dans sa classe de CM2.