Etude d’une pratique ordinaire face à un obstacle didactique : la correction en classe de mathématiques dans le cas de la fonction réciproque.
English Title : Study of an ordinary practice involving a didactical obstacle: the correction in mathematics classes in the case of the inverse function.
Auteur : Murillo Lopez Susana
Résumé
La thèse se situe dans le cadre de la recherche de régularités des pratiques des enseignants ordinaires en classe de mathématiques. Le travail porte sur les corrections d’exercices comportant une notion constituée en obstacle didactique : la fonction réciproque. Nous nous plaçons dans le cadre de la transition entre la Terminale et la première année d’IUT. Nous montrons que la notion de fonction réciproque se constitue en obstacle didactique en France depuis la réforme de 2000 : nous sommes en présence d’un vide didactique institutionnel et d’un enseignement qui nécessite une dé-transposition didactique. La méthodologie mise en place est inédite en science de l’éducation et en didactique des mathématiques. Le logiciel CHIC permet d’articuler le quantitatif (réponses à des questionnaires) et le qualitatif (observations faites en classe et des entretiens) par le choix des individus étudiés dans les réseaux de variables. Les déclarations sont étudiées à partir du rapport personnel des professeurs à la fonction réciproque ainsi qu’aux corrections des exercices. Les pratiques effectives sont analysées à partir d’un modèle d’épisodes de correction à trois variables : le discours d’accompagnement des enseignants, le statut des connaissances et le corrigé. Les régularités trouvées par réseaux correspondent aux dimensions de l’activité du professeur. Les résultats montrent la manière dont les enseignants observés corrigent des exercices comportant une notion constituée en obstacle : certains apportent dans la classe le contenu manquant ; d’autres, contournant l’obstacle, déplacent la difficulté vers une autre propriété. Abstract This work researches regularities in ordinary teachers’ practices in mathematics classes. It focuses on the correction of exercises involving the inverse function, which represents a didactical obstacle. The transition between the « Terminale » and the first year at the IUT is the selected environment for this study. We state that the notion of inverse function has been a didactical obstacle in France since the curricula reform in 2000 and that we are in the presence of an institutional didactical gap. A didactical de-transposition would certainly be appropriate in this instance. The methodology used is not to be found neither in Education Sciences nor in mathematics didactics publications. It combines a quantitative study (questionnaire) and a qualitative study (class observations and teacher interviews) by searching for variable networks and consequently by the selection of certain individuals. This has been made possible because of new developments in the CHIC software. Teachers’ stated practices are studied in order to understand their personal relationship to the inverse function and to exercise corrections. A model of correction episodes with three variables helped to analyse the teachers’ actual practices: the teacher’s accompanying speech, the knowledge status and the written solutions. The regularities found (related to the networks) correspond to the teacher’s action dimensions. The results show in the observed teachers’ manner of correcting these exercises (involving a notion which is an obstacle) that certain teachers bring to the class the missing content; others, getting around the obstacle, move the difficulty to another mathematical property.
Notes
Une version texte intégral est en téléchargement sur le site http://thesesups.ups-tlse.fr/204/
Données de publication
Éditeur Université de Toulouse 3 Toulouse , 2008 Format A4, 646 p. Index Bibliogr. p. 389-394
Public visé chercheur, enseignant, formateur Niveau licence, lycée, terminale Âge 17, 18
Type thèse Didactique des mathématiques, Toulouse, 2008 Langue français Support papier
Classification