L’âge d’or des sciences arabes.
Auteur : Djebbar Ahmed
Résumé
La civilisation arabo-musulmane apporta des contributions originales dans divers domaines comme l’astronomie, la cartographie, la médecine, les mathématiques. Elle assimila les savoirs grec, indien, babylonien, persan, qu’elle transmit au temps des grandes traductions, mais elle élabora aussi une science proprement arabe, avec de grands noms comme ceux du médecin Ibn Sina connu en occident sous le nom d’Avicenne, du mathématicien et astronome Al-Khwarizmiou encore ou encore du géographe et historien Al-Biruni , etc.
Ce petit livre nous permet de revenir sur l’âge d’or de la science arabe (VIIIe / XIVe siècles) pour mieux comprendre cet héritage mal connu et suivre la circulation des savoirs en Méditerranée des Grecs à l’Europe médiévale:
Une courte préface explique l’ordonnancement du livre.
L’introduction brosse ensuite à grands traits l’instauration de l’espace religieux et politique des califes et du vaste espace économique associé. Y surgissent des centres culturels qui brassent et approfondissent des apports multiples, l’auteur insistant sur la « phase de traduction ».
Viennent alors sept chapitres :
1. Les mathématiques ou les sciences de l’exercice (34 pages). Nous y retrouvons l’époque des traductions. S’y greffent les contributions arabes . qui ne se réduisent pas au célèbre traité d’algèbre d’al- Khwârizmî, ni aux formules de combinatoire d’Ibn-al-Bannâ. La trigonométrie sphérique fait alors son apparition.
2. L’astronomie ou la science de la configuration du ciel (36 pages). L’auteur y explique notamment fort bien des travaux antérieurs (système de Ptolémée, .) et tout ce qui concerne l’astrolabe.
3. La géographie ou la science de la configuration de la Terre (14 pages) ., qui n’oublie pas la géographie des itinéraires religieux et ses conséquences ., cependant qu’al-Bîrûnî, à la fin du Xe siècle, « expose huit types de projections cartographiques dont deux au moins sont de sa propre invention », . et qu’apparaissent, plus tard, des « réseaux de coordonnées ».
4. La médecine ou l’art du corps et de l’âme (15 pages). avec ses innovations et son développement de la médecine hospitalière.
5. La chimie ou l’art par excellence (14 pages). Les héritages, les progrès (savons, ., travail du verre, supports et outils de l’écriture, sublimations variées, . et découvertes multiples : d’acides, soude, .).
6. La mécanique ou la science des procédés ingénieux (16 pages) : automates, horloges, mécanique hydraulique, technologies militaires.
7. Les sciences arabes en europe ou l’appropriation d’un savoir nouveau (18 pages). De la fin du Xe siècle par la Catalogne, du XIe par le sud de l’Italie, puis par Tolède et Palerme, . une « circulation » par la volonté de curieux et chercheurs.
Ainsi ont été diffusés les sciences arabes « à travers trois vecteurs essentiels : les instruments scientifiques, les livres et les hommes ».
Notes
La publication de cet ouvrage fait suite à une série de conférences qui se sont tenues à la Cité des sciences et de l’industrie du 7 avril au 26 mai 2005.
Cet ouvrage est l’objet d’une recension sous la rubrique « matériaux pour une documentation » du Bulletin de l’APMEP n° 462.
Données de publication
Éditeur Le Pommier, Cité des sciences et de l’industrie Paris , 2005 Collection Le collège de la cité Num. 22 Format 10 cm x 16 cm, 128 p. Index Bibliogr. p. 179-181
ISBN 2-7465-0258-5 EAN 9782746502581
Public visé élève ou étudiant, enseignant, tout public
Type monographie, polycopié, vulgarisation, popularisation Langue français Support papier
Classification