A travers un itinéraire conté, deux enfants découvrent, dans les allées d’un souk, quelques éléments du calcul. Ils traversent différentes époques et rencontrent plusieurs acteurs de l’histoire des mathématiques. D’abord, Nadim présente aux enfants la célèbre technique de la table de neuf en utilisant les deux mains (sans d’ailleurs que le calcul digital ne puisse se réduire à cela). C’est ensuite Ahmès que les enfants vont trouver sur leur chemin. Plongés dans l’Antiquité égyptienne, ils découvrent ici l’addition grâce à l’utilisation d’un abaque et la numération décimale positionnelle ! En Egypte, la numération utilisée à cette époque (hiéroglyphique, sur papyrus) était décimale mais sûrement pas positionnelle. Par voie de conséquence, aucun scribe égyptien n’a pu concevoir ou utiliser un tel abaque qui ressemblerait d’ailleurs plutôt à celui de Gerbert d’Aurillac, le pape de l’An mil (soit environ 3000 ans plus tard) ! Les deux enfants rencontrent ensuite Ardjouna, d’origine indienne, qui va leur expliquer comment soustraire un certain nombre d’un autre, plus petit. C’est alors l’apparition des nombres négatifs qui est illustrée par le principe des avoirs (positif) et des dettes (négatif). Enfin, leur itinéraire se termine avec l’intendant du roi Shiram qui fait face au célèbre problème de l’échiquier pour récompenser un des ministres du royaume : le nombre de grains de riz est doublé d’une case à la suivante, et ainsi jusqu’à la 64e. Sont alors posées les questions des grands nombres et des calculs sur ceux-ci. La Pascaline fait son apparition pour aider l’intendant dans ses calculs ! Arrive aussi naturellement la calculatrice et ses limites (avec le calcul approché).