Bernoulli Nicolas

ANALYSE
ELEMENTS DE BIOGRAPHIE
PROBABILITES

2 mathématiciens portent ce nom (voir aussi la notice intitulée Bernoulli )
Nicolas I
Nicolas I Bernoulli (1687 – 1759), mathématicien suisse.
Il est l’un des membres d’une célèbre famille de mathématiciens et physiciens suisses (originaire d’Anvers, réfugiée à Bâle) qui a joué, en l’espace de trois générations, un rôle primordial dans les sciences des XVIIe et XVIIIe siècles.
Son père et son grand-père s’appelaient aussi Nicolas, mais n’ont pas eu l’importance en mathématiques de ses oncles Jacques I Bernoulli et Jean I Bernoulli,
Il étudie le droit et les mathématiques, comme il était de tradition dans sa famille, et est à Bâle l’élève de son oncle Jacques. Sa thèse de doctorat porte sur l’application des probabilités à certains problèmes juridiques.
Il voyage à travers l’Europe, rencontrant des mathématiciens avec qui il entretiendra une correspondance scientifique. A Padoue on le nomme à la chaire de Galilée en 1716, il travaille avec Ricatti sur les équations différentielles, puis retourne à Bâle où il enseigne.
Nicolas I Bernoulli a peu publié, c’est dans sa correspondance qu’il faut chercher l’essentiel de ses travaux, lesquels concernaient les probabilités, les équations différentielles, l’étude des courbes.
Sa correspondance avec Montmort a été publiée sous le titre Essai d’analyse sur les jeux de hasard, portant sur les probabilités, on y trouve notamment la formulation du problème de Saint-Pétersbourg (dans une lettre de 1713).
Avec Leibniz et Euler , il correspondait sur des problèmes d’analyse, de convergence. On y trouve la limite de la série ∑ (1/n2), démonstration due à Nicolas I.
Nicolas a aussi assuré la publication posthume de l’ouvrage de son oncle Jacques Ars Conjectandi

Nicolas II
Nicolas II Bernoulli (1695 – 1726) cousin du précédent, est un des membres de la famille Bernoulli. Son père est le célèbre Jean I Bernoulli, son oncle est Jacques I Bernoulli. Ses frères Daniel et Jean II sont également mathématiciens.
Il étudie le droit en même temps que les mathématiques, comme il était de tradition dans sa famille. Après des études brillantes (entreprises dès l’âge de 13 ans) à l’Université de Bâle, il assiste son père dans sa correspondance. On lui doit notamment des lettres parmi les plus célèbres défendant Leibniz face à Newton .
Ses travaux portent sur les problèmes de trajectoires, les courbes et les équations différentielles et les probabilités.
En 1725, il obtient un poste à l’Université de Saint-Pétersbourg où il meurt de maladie quelques mois plus tard.