cube magique parfait

ARITHMETIQUE

Dans un cube magique , la somme des nombres sur les axes x, sur les axes y, sur les axes z et sur les diagonales spatiales principales, est la mĂȘme, appelĂ©e constante magique du cube S(n).
Si de plus les diagonales des sections planes parallùles aux faces ont pour somme la constante magique, il s’agit d’un cube magique parfait.
Si les éléments du cube sont numérotés des 1 à n3 (le cube magique est alors dit normal) la constante magique est S(n) = n(n3 +1)/2 .
Le cube magique parfait d’ordre 1 est trivial…
Il n’en existe pas d’ordre 2, d’ordre 3, ni d’ordre 4 (prouvĂ© en 1972 par Richard Schroeppel).
En 2003, Walter Trump (professeur de mathĂ©matiques allemand) et Christian Boyer (ingĂ©nieur informatique français) en ont dĂ©montrĂ© l’existence pour l’ordre 5.
En 2003 aussi Walter Trump l’a montrĂ© pour l’ordre 6.
D’autres avaient Ă©tĂ© dĂ©couverts beaucoup plus tĂŽt : 1866 pour l’ordre 7, 1875 pour l’ordre 8, 1888 pour l’ordre 11.
En 2003, un cube parfait et multi-magique jusqu’à la puissance 4 a Ă©tĂ© dĂ©couvert par C. Boyer. (cube bimagique : un cube magique tel que si on remplace chaque nombre par son carrĂ©, on obtient encore un cube magique. Idem pour les autres puissances)