L’un des objectifs de cet atelier était de faire comprendre ce qu’est la pratique de l’histoire pour un didacticien, et la pratique de la didactique pour un historien. La lecture de quelques courts extraits de mathématiciens du passé ont été proposé, tous en relation avec les coniques, pour saisir la façon dont les mathématiciens ont évité la médiation par un enseignant mais aussi pour essayer de répondre, d’un point de vue historique, ou d’un point de vue didactique, à la question : qu’est-ce qui est attendu d’un commentateur de ce type de textes ?
Ce compte rendu est composé de quatre dossiers :
1 – Pourquoi toutes les paraboles sont-elles semblables ? (p. 101-117): Jean Dhombres a construit de premier dossier autour d’un texte d’Auguste Comte, Théorie de la similitude des courbes, extrait du Traité élémentaire de géométrie analytique à deux ou trois dimensions, contenant toutes les théories générales de géométrie accessibles à l’analyse ordinaire (1843)
2 – Le mouvement des projectiles d’après Galilée (p. 118-146) : Patricia Radelet-de-Grave commente un large extrait du Discorsi e demostrazioni mathematiche (1638)
3 – Ellipses conique et cylindrique chez Francesco Maurolico (1494-1575) (p 147-165, Biliogr. p. 164-165): Didier Bessot commente le manuscrit de Maurolico Sereni cylindricorum libelli duo (1534)
4 – L’arche de Noé pouvait-elle couler ou les ressources d’une parabole ? (p.166-201, Bibliogr. p. 201) : Jean Dhombres commente un extrait du Traité du navire, de sa construction et de ses mouvements, par Pierre Bouguer (1747)