Les mathématiques méditerranéennes : d’une rive et de l’autre. Les testaments dans les mathématiques arabo-islamiques : entre l’artificialité des problèmes et le rôle réel des mathématiques. p. 109-124.
Auteur : Laabid Ezzaïm
Résumé
Outre le fait que les lois qui régissent les legs par testament émanent de la religion, ce chapitre de la science des héritages constituait un terrain fertile pour les mathématiciens. Ces derniers ne se limitaient pas à la résolution des problèmes utiles dans la vie quotidienne mais construisaient des problèmes ne correspondant pas nécessairement à des situations réelles et pouvant ainsi être qualifié d’artificiels. Cette « artificialisation », qui est perceptible dans les ouvrages mathématiques dès le début du IXe siècle et notamment avec le développement de l’algèbre, a suscité des réticences chez certains juristes qui n’y voyaient qu’une exagération sans utilité pratique. Cet article essaie, d’une part, de mettre en évidence les principaux aspects mathématiques liés aux testaments et d’autre part, de soulever les réticences à cet égard.
Notes
Chapitre de l’ouvrage Les mathématiques méditerranéennes : d’une rive et de l’autre.
Données de publication
Éditeur Ellipses Paris , 2015 Collection IREM – Epistémologie et Histoire des Maths Format 16,5 cm x 24 cm, p. 109-124
ISBN 2-3400-0285-0 EAN 9782340002852
Public visé enseignant, formateur
Type chapitre d’un ouvrage Langue français Support papier
Classification