La production scientifique en pays d’Islam s’étiole au moment où les sciences européennes prennent leur essor, aux XVIe et XVIe siècles. Il faudra attendre les avancées territoriales européennes du XVIIIe pour que les états indépendants de la région prennent conscience de la nécessité de former leurs élites à la science nouvelle, en créant des Ecoles Supérieures. L’article analyse les cas de la Turquie et de l’Egypte, ainsi que la création d’une langue scientifique au XIXe, permettant la diffusion et la vulgarisation scientifiques.