Mathématiques en perspectives. Lorsque l’on enseignait la « géométrie projective » dans l’enseignement secondaire. p. 125-142.

Auteur : Boyé Anne

Résumé

Après avoir donné quelques éléments de l’histoire de cette géométrie appelée aussi « supérieure » ou « synthétique », enseignée en France dans le secondaire jusqu’à la « réforme des math modernes », l’auteure évoque les arguments donnés, à la fin du 19e siècle au début du 20e, sur l’opportunité de l’introduire dans les cursus scolaires : simplicité, généralité, efficacité et fécondité de ses méthodes. Ainsi les points à l’infini permettent d’assimiler cercle et droite, de se limiter à des formes fondamentales : ponctuelle, faisceau de rayons, et l’« outil » birapport (ou rapport anharmonique) est le support de nombreuses démonstrations.
Elle donne ensuite un aperçu des programmes, cours et exercices, de la classe terminale scientifique de l’enseignement secondaire à partir de 1902, avec deux exemples de démonstration : celles du théorème de Desargues et du théorème de Pappus.
L’article s’achève sur les débats, dans les années 1960-70, sur le rôle et le type de la géométrie à enseigner. Nous connaissons la conclusion, mais de l’avis de certains de ceux et celles qui ont connu cette géométrie au Lycée, le débat pourrait se rouvrir avec les nouveaux outils numériques.

Notes

Chapitre de Mathématiques en perspectives .

Données de publication

Éditeur Presses Universitaires de Limoges (PULIM) Limoges , 2020 Collection Savoirs scientifiques et pratiques d’enseignement Format 15,5 cm x 24 cm, p. 125-142

ISBN 2-84287-810-8 EAN 9782842878108 ISSN 2269-9538

Public visé chercheur, enseignant, formateur

Type chapitre d’un ouvrage Langue français Support papier

Classification