A partir d’énoncés habituels proposés en seconde et en troisième sur les fonctions, l’algèbre ou la géométrie, les analyses de ce qui est attendu des élèves révèlent des différences importantes entre les deux niveaux. Les trois articles confirment que les exercices, souvent plus longs et plus complexes en seconde, demandent des choix, des changements de cadres, l’introduction d’étapes et une certaine disponibilité des calculs qui peuvent laisser les élèves démunis ; or les déroulements imaginés pour les aider, notamment associés à de nombreux découpages, ne sont pas nécessairement porteurs de ce qui est recherché (cf. deuxième article). De même au collège, la multiplication ou la répétition de certaines tâches isolées est souvent considérée comme un bon moyen de faire réussir un grand nombre d’élèves (cf. troisième article) mais n’est peut-être pas la seule solution pour pallier leurs difficultés.
N’y aurait-il pas lieu d’une part, d’élargir et de varier davantage les applications proposées en troisième et d’autre part de s’appuyer davantage en seconde sur les acquis réels des élèves afin de faciliter la transition?