Ce texte a pour but de donner des informations générales sur l’enseignement des mathématiques à des élèves déficients visuels.
D’un point de vue scolaire, il faut distinguer les élèves qui peuvent, sous certaines conditions, lire un texte en « écriture imprimée » ou écrire avec un stylo de ceux qui doivent utiliser le braille. Par ailleurs, il faut aussi tenir compte des possibilités, plus ou moins limitées, pour de tels élèves de dessiner ou de voir des figures faites avec des moyens habituels « adaptés » (stylo, feutre, logiciels, etc.). Certains peuvent n’avoir accès qu’aux figures dessinées en relief, donc aucun logiciel de géométrie ne leur est accessible.
Cet article fait un rapide historique des différents moyens d’écriture et de lecture pour une personne déficiente visuelle.
Depuis la loi de février 2005 « pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées », la scolarisation en milieu ordinaire est la règle. Ainsi, de plus en plus d’enseignants accueillent dans leurs classes des élèves handicapés. Ces élèves sont suivis par des structures qui aident l’élève et ses enseignants lors de cette scolarisation (aides humaines et techniques).
Grâce à l’informatique, la scolarisation d’élèves déficients visuels est facilitée. Mais l’informatique a ses limites. Par exemple, un élève n’ayant aucune possibilité visuelle exploitable, ne peut utiliser des logiciels de géométrie dynamique, ou même voir ce qui se passe sur un écran d’ordinateur.
Cet article évoque certains moyens permettant de reproduire ou d’adapter des figures.
La fin de l’article comprend des références : documents, sites Internet, établissements de formation, etc.