Dans cet article les auteurs traitent des « fractions égyptiennes ». Les guillemets sont là pour souligner que le vocabulaire est utilisé par commodité mais que les auteurs ne prétendent pas pour autant attribuer aux scribes de l’Egypte ancienne la connaissance de ce qu’on appelle habituellement de nos jours le concept de fraction.
Après le rappel d’un peu histoire, les auteurs examinent les diverses écritures numériques puis présentent différentes pratiques calculatoires. S’adressant à des enseignants et pour faciliter la compréhension du propos, les auteurs s’efforcent d’utiliser autant que faire se peut les outils et les notations d’aujourd’hui, tout en essayant d’en préciser la signification au regard de celle qu’ils avaient dans l’Egypte ancienne.

Structure de l’article :
– Introduction et mise en garde
– Un peu d’histoire
– L’écriture hiéroglyphique des nombres
– L’écriture hiératique des nombres
– Les « tables »
– Une règle calculatoire
– Les « auxiliaires numériques »
– Quelques règles de calcul implicites
– Les Papyrus mathématiques démotiques
– Quelques  » transmissions »
– En guise de conclusion