paradoxe des indivisibles
GEOMETRIE
L’application de la mĂ©thode des indivisibles , ou mĂ©thode de Cavalieri, conduit Ă des rĂ©sultats corrects mais aussi Ă des paradoxes du fait du flou dans la notion d’indivisible (et Ă leur « épaisseur ») et du manque de rigueur dans les sommes infinies.
La mĂ©thode des indivisibles a Ă©tĂ© critiquĂ©e dĂ©jĂ par ses contemporains, mais cependant utilisĂ©e pour des calculs d’aires et de volumes.
Un exemple : Paul Guldin montre que l’application du principe des indivisibles permet de conclure que, dans un triangle dont les cĂŽtĂ©s AB et AC n’ont pas la mĂȘme longueur, la hauteur AH partage le triangle ABC en deux triangles ABH et ACH de mĂȘme aire, ce qui, bien sĂ»r, est faux.
Autre exemple : l’application du principe des indivisibles conduirait Ă la conclusion que la diagonale d’un rectangle le partage en deux triangles d’aires inĂ©gales, ce qui est faux.
Les travaux d’autres mathĂ©maticiens comme Pascal ou Barrow apporteront des amĂ©liorations. Le calcul intĂ©gral, avec Leibniz , apportera une rĂ©ponse.