Qusta ibn Luqa
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Qusṭā ibn Lūqā al-Ba’labakkī (ce qui signifie : Constantin fils de Luc, natif de Baalbek) (vers 820-vers 912), médecin, philosophe, astronome, mathématicien et traducteur.
Il est né à Baalbek (aujourd’hui au Liban), chrétien de l’église melkite (chrétiens de rite byzantin). Il connaissait le grec, l’arabe, le syriaque. Ila faitdes études de médecine et s’est installé à Bagdad où il traduisait des textes grecs en arabe.
Il est mort en Arménie.
Il a écrit de nombreux ouvrages de médecine, des traités d’astronomie et d’astrologie ainsi qu’un traité sur les amulettes (il leur refuse tout pouvoir occulte), un traité de psychologie sur la différence entre l’esprit et l’âme (De differentia spiritus et animæ, traduit en latin au XIIe siècle), des ouvrages de morale, de philosophie, de logique, une histoire universelle dont il ne reste que le titre Le paradis de l’histoire et une apologie du christianisme. Une grande partie de ses œuvres ont été perdues. Les autres sont souvent connues par leur traduction latine.
Il est surtout important comme traducteur.
On lui doit la traduction du commentaire de Galien sur les Aphorismes d’Hippocrate, de traités d’astronomie d’Aristarque de Samos , de Théodose de Tripoli, d’Autolycos de Pitane, d’Hypsiclès , de Ptolémée . En mécanique il a traduit des textes de Héron d’Alexandrie (qui ne nous sont connus que dans cette traduction arabe), la Physique d’Aristote, les Éléments d’Euclide , l’Arithmétique de Diophante et les Géoponiques de Cassianus Bassus.
Il est un des principaux auteurs dans la transmission du savoir grec au monde arabo-musulman