L’auteur présente la contribution d’Adolphe Quételet au développement de l’étude de la société, des phénomènes sociaux par le biais de la théorie mathématique des chances. Contrairement à Comte pour qui la sociologie ne peut se faire que sur la base de l’histoire du développement social, Quételet est partisan de l’objectivation statistico-probabilitaire de l’organisation sociale : « il est l’homme de l’universalisation du calcul des probabilités – qui est l’échangeur universel -, celui à travers qui l’astronomie communique avec le penchant au crime; la météorologie, avec les tables de mortalité. »