Cet article montre comment des calculs pratiques d’intérêts peuvent trouver leur place dans un cours de mathématiques de licence première année d’AES (Administration Economique et Sociale), en l’occurrence celui de l’UFR SJEPG (Sciences juridiques, économiques politiques et de gestion) de l’Université de Franche-Comté. Le public, hétérogène, n’a pas pleinement assimilé le contenu des programmes de Terminale. Ce cours a pour objectif de mettre de l’ordre dans des connaissances mathématiques en cours d’acquisition depuis l’école primaire, et d’acquérir quelques réflexes numériques pour être un citoyen conscient de ses actes financiers. Après des rappels de cours (puissances, suites arithmétiques et géométriques, .), viennent les calculs d’intérêts simples et composés, la capitalisation, l’actualisation, l’équivalence, les annuités, le tableau d’amortissement d’un emprunt indivis, les conversions de taux annuels en taux mensuels, le TEG (Taux effectif global) et le TAEG (taux d’amortissement effectif global). Mais pour les étudiants, ce qui reste au final, ce n’est pas du contenu, mais surtout de la méthodologie. Des exemples d’exercices donnés aux examens sont proposés en annexe.