La lecture des textes du programme de mathématiques et de la grille nationale d’évaluation a permis au groupe d’auteurs de cet article de constater que les TIC sont présentes à deux niveaux dans la formation en mathématiques des futurs bacheliers professionnels : d’une part, les capacités du programme et d’autre part, la partie expérimentale de l’épreuve. Les auteurs signalent que, dans l’enseignement des mathématiques en baccalauréat professionnel, les TIC ont un double statut : celui d’objet et celui d’outil, ils citent des situations où leur usage ne peut être que bénéfique et rappellent que cet usage n’est jamais une finalité en soi. Dans le cadre d’une pédagogie active, les programmes encouragent le recours à la simulation. Pour faire vivre l’approche des apprentissages décrite dans le préambule du texte des programmes de mathématiques il est recommandé de s’appuyer sur une démarche d’investigation, les auteurs partent de deux textes (le programme et la grille) pour proposer un schéma type, comprenant un certain nombre d’étapes que l’enseignant aura généralement à suivre pour construire et mener à bien une séance d’investigation. En conclusion, les auteurs jugent que cette approche expérimentale des mathématiques, permet de définir l’activité mathématiques de la classe de baccalauréat professionnel autour d’un trinôme : Modélisation / Simulation / Validation, qui viendrait remplacer une pratique de la démonstration dont l’occurrence elle-même n’apparaît pas dans les textes des programmes et qu’au-delà de la classe de mathématiques, les TIC peuvent également s’avérer être un formidable vecteur de promotion de l’inter et de la transdisciplinarité. Ils ont noté l’absence de l’activité de programmation qui pourrait, entre autres choses, aider les élèves à mieux appréhender le rôle de la simulation informatique.