Dans cet article, l’auteur achève le récit de l’aventure d’un EPI au Collège-Lycée français de Madrid. Il présente les deux dernières parties de cet EPI. Dans la première, on s’intéresse à la détermination expérimentale du méridien d’un lieu associé à l’étude du temps solaire, condition indispensable pour la construction effective du cadran solaire. Il ne s’agit pas de présenter dans le détail les causes astronomiques à l’origine du décalage entre le « temps solaire » et l’heure légale, on se limite à légitimer la présence des paramètres longitude, équation du temps dans la formule : Passage à 12 h solaire = 12 h Légale + longitude + équation du temps + 1 h ou 2 h. Dans la suite, des notions telles que : « Décalage lié à la longitude du lieu », « Équation du temps », « Décalage lié à l’heure d’hiver et l’heure d’été » sont développées et illustrées par des graphiques et des animations. La deuxième est réservée à la construction du cadran solaire : elle offre une occasion de travailler les angles du triangle ainsi que les angles alternes-internes. L’auteur décrit les différentes étapes et les outils utilisés lors de la construction : des planches, des tiges filetées, visionnage d’un extrait de l’émission « C’est pas sorcier », un exercice à partir d’un fichier GeoGebra. Dans la conclusion, on lit : « La transmission a en particulier fortement évolué au fil des mois. Peu habitués à ce type d’activité et peut être aussi victime de notre enthousiasme devant la quantité de points qui pouvaient être abordés, nos présentations se sont avérées rapidement trop magistrales. L’outil informatique, au cœur de nos travaux, était bien souvent réduit à un instrument de présentation vidéo-projeté permettant de gagner du temps et non pas un outil pour raisonner dans le cadre de démarches d’investigation. »