Le philosophe Mark Alizart présente ici l’informatique, non comme un simple outil, ni comme un phénomène de société, mais comme « l’aboutissement de tout le travail de formalisation de la pensée » des philosophes. Elle a dépassé le mécanicisme et la raison des Lumières, c’est « une forme de vie » ; elle « n’est pas une invention de l’homme mais une propriété du vivant ».
C’est « l’accomplissement de la métaphysique », selon Heidegger. La pensée de l’auteur s’appuie essentiellement sur celle de Hegel, dont l’Encyclopédie des sciences philosophiques est longuement commentée et interprétée avec un regard actuel. Historiquement, après les prémices que constitue le boulier, l’auteur évoque Pascal et sa pascaline, Babbage et ses deux machines : « à différences » et « analytique » ; et bien sûr Turing. Sont pris en compte les développements les plus récents, voire à venir : robotique, objets connectés, hybridation homme-machine.
L’auteur structure son propos en une Introduction : Théologiciel, suivie de trois parties formées chacune d’une introduction et trois chapitres : Partie 1 : Organique conceptuelle Partie 2 : Ontologie digitale Partie 3 : Algorithmique existentielle L’ouvrage se termine par une Conclusion : Vivit, et est complété par un Index.