Stirling James
ANALYSE
ELEMENTS DE BIOGRAPHIE
James Stirling (1692-1770), mathématicien écossais.
Il nait en Ecosse à une période troublée de son histoire où le roi Jacques Stuart avait dû s’exiler en France. Stirling et sa famille, partisans de Jacques Stuart, ont connu quelques ennuis. Stirling fait ses études au Baillol College d’Oxford mais ne peut y être diplômé car il refuse de faire allégeance au roi d’Angleterre.
Il va ensuite étudier et enseigner à Venise (1715) et à Padoue où il se lie d’amitié avec Nicolas 1 Bernoulli . Il entretient aussi une correspondance avec Newton . En 1722 il rentre à Glasgow puis en 1724 à Londres où il enseignera pendant 10 ans et sera élu à la Royal Society en 1726. Si on en croit la légende il aurait été chassé de Venise pour avoir découvert le secret des maîtres-verriers. Il publiera d’ailleurs plus tard A Description of a Machine to Blow Fire by Fall of Water (1745).
En 1717 il publie son premier ouvrage Lineae Tertii Ordinis Neutonianae où il développe et complète les travaux de Newton sur les courbes planes de degré 3 ainsi que des résultats sur d’autres courbes et sur les trajectoires orthogonales.
A Londres il enseigne la mécanique, l’hydrostatique, l’optique, l’astronomie et conduit ses recherches sur les suites et le calcul différentiel. Cette période de sa vie est la plus productive pour ses travaux de recherche. En 1730 il publie son ouvrage le plus important Methodus Differentialis qui traite de séries infinies, sommations, interpolation et contient la formule de l’équivalent asymptotique de n! qui l’a rendu célèbre ainsi que les nombres de Stirling . Dans cet ouvrage il étudie des problèmes de vitesse de convergence de suites.
Un autre de ses ouvrages traite de la forme de la Terre : On the Figure of the Earth and On the Variation of the Force of Gravity at Its Surface (1735).
En 1735, il devient administrateur d’une compagnie minière, poste lucratif mais qui ralentit ses recherches mathématiques et sa correspondance avec les autres mathématiciens.