CultureMATH. Les géomètres de la Grèce antique. 6- Construire et comparer : les solides réguliers.
Auteur : Vitrac Bernard
Résumé
La grandeur (ou taille) n’est qu’une des caractéristiques de la figure, que la mesure s’efforce de déterminer. L’autre est la forme avec ses problèmes de similitude et de construction de figures considérées comme « régulières ». Celles des cinq solides inscriptibles dans une sphère qui clôturent les Eléments en est l’exemple le plus célèbre. Le chapitre VI leur est consacré. Toute proportion gardée, les sources anciennes sur ce thème ne sont pas rares, même si nous ne connaissons pas vraiment les circonstances détaillées qui sont à l’origine de cette étude associée à beaucoup des noms célèbres de la géométrie et de la philosophie grecques : Platon, Théétète, Euclide, Pythagore, Archimède, Zénodore, Apollonius, Hypsiclès, Ptolémée, Pappus… C’est en vue de la construction et de la comparaison de ces polyèdres qu’Euclide introduit sa monumentale classification des irrationnels et la non moins célèbre « section en extrême et moyenne raison » (dit « nombre d’or »).
Notes
Cet article qui est sous la rubrique « Thèmes » est un article du dossier Les géomètres de la Grèce antique.
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Données de publication
Éditeur CultureMATH – ENS Ulm Paris , 2008
Public visé élève ou étudiant, enseignant, tout public
Type monographie, polycopié Langue français Support internet
Classification
Mots-clés