CultureMATH. D’Alembert et les probabilités.

Auteur : Paty Michel

Résumé

Pendant près de deux siècles, les mathématiciens et les historiens des sciences eurent honte qu’un grand savant pût autant délirer sur des sujets aussi simples. Les doutes et objections de D’Alembert sur les probabilités défiaient la morale commune à tous les mathématiciens. Comment en effet accepter que la probabilité de tirer pile en deux coups vaille plutôt 2/3 que 3/4 ? Comment accepter de défier tous les principes d’indépendance, d’équiprobabilité, de rejeter la règle de l’espérance, etc. ? Or, depuis une trentaine d’années, notamment grâce à Michel Paty, à Lorraine Daston et à quelques autres, l’image s’est inversée et l’on a tendance à remercier D’Alembert d’avoir mis le doigt sur les points aveugles de la mathématisation du hasard. On s’en rendra compte en lisant l’article suivant de M. Paty publié il y a deux décennies.

Notes

Cet article est dans le dossier Jean le Rond d’Alembert (1717-1783) sous la rubrique « Thèmes ».
Il a été aussi publié dans Sciences à l’époque de la Révolution française (p. 203-265).

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Cet article est en libre accès sur le site CultureMATH

Données de publication

Éditeur CultureMATH – ENS Ulm Paris , 2008

Public visé élève ou étudiant, enseignant, tout public Niveau 1re, licence, lycée, terminale Âge 16, 17, 18, 19, 20

Type monographie, polycopié Langue français Support internet

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