Le théorème du jardin.

Auteur : Magnan Christian

Résumé

Cet ouvrage propose une analyse critique des théories concernant la cosmologie et réexamine les questions sur l’Univers.

Il débute par trois chapitres essentiellement historiques :
1. « La naissance de la science moderne » dans lequel l’auteur la date précisément d’août 1684, lorsque, Isaac Newton réalise que son étude théorique de la gravitation recoupe parfaitement les trois lois empiriques de Johannes Kepler. Découvertes « préparées », bien sûr, par Copernic et Galilée ;
2. « La mesure de l’Univers » qui est un exposé chronologique des différentes techniques ayant permis d’estimer les distances interplanétaires puis interstellaires ;
3. « Le second miracle de la science » concernant la théorie de la relativité d’Einstein qui, à travers l’équivalence masse-énergie, explique la longue durée de vie des étoiles. L’auteur présente ici le modèle d’univers de Friedmann, indépassable selon lui.
Ces trois chapitres contiennent des relations factuelles : biographie professionnelle et privée des protagonistes, contexte historique, mais aussi des explications et commentaires sur chacune des théories et des techniques présentées, avec des digressions sur les connaissances actuelles, et des points de vue personnels, tels que « La science ne lit pas le monde, elle le traduit », « l’incapacité de notre espèce intelligente à comprendre le pourquoi du monde et le rôle que nous y jouons », « notre physique nous interdit de faire de la métaphysique ».

Les deux derniers chapitres sont plus subjectifs, de l’ordre de l’opinion, voire de la polémique :
4. « L’Univers est-il fait pour l’Homme ? » propose un démontage en règle des théories anthropocentristes défendues en particulier par Trinh Xuan Thuan. Au passage, sont évoqués Esward Lorenz, Poincaré et la sensibilité aux conditions initiales ; un calcul de probabilité estimatif conclut à l’absence de vie extraterrestre.
5. « Les dérives de la cosmologie moderne » dans lequel Magnan dénonce « l’arnaque de la matière noire », « la dictature du modèle », « le rôle aggravant de l’informatique », l’attitude des chercheurs pour qui « l’important est de publier ». Il se pose la question de « la fin de l’ère scientifique de l’humanité », considérant qu’aucune découverte notable n’a été faite depuis celle du fond diffus cosmologique, en 1965. Il conclut l’ouvrage en défendant « le droit de savoir », proposant un programme d’enseignement, au niveau secondaire, de la structure de l’Univers.

Notes

Cet ouvrage est l’objet d’une recension sous la rubrique « matériaux pour une documentation » du Bulletin de l’APMEP n° 507.

Données de publication

Éditeur Amds édition Prades-le-Lez , 2011 Format 15 cm x 22 cm, 202 p. Index Bibliogr. p. 292-293, Index
EAN 9791090238022

Public visé tout public

Type ouvrage (au sens classique de l’édition), vulgarisation, popularisation Langue français Support papier

Classification