Dans l’article de Au fil des maths n° 531 , les auteurs proposaient aux lecteurs et aux lectrices leur réflexion sur les dangers des anachronismes dans l’histoire des idées mathématiques. Ils développent ce thème dans cet ouvrage, en déroulant son histoire pour nous montrer d’abord ce qu’elle était quand elle est née à Bagdad en arabe, puis suivre quelques-uns de ceux qui l’ont développée, et quelques autres qui l’ont fait connaître chez nous. Cela jusqu’à ce qu’elle devienne l’art de l’équation que nous connaissons aujourd’hui. Et du même coup l’ultime chapitre du calcul élémentaire.

Sommaire :
Mise en bouche, L’arrivée de l’algèbre: un changement de mentalité
Conjectures: la gestation, vers l’an 800
1. Al Khwarizmi : la naissance de l’algèbre, à Bagdad
2. Abu Kamil : l’approfondissement, en arabe
3. Al Karaji, Omar Khayyam : l’élargissement, en arabe encore
4. Robert de Chester, Gérard de Crémone, le Liber Mahameleth : les étincelles en Espagne, en latin
5. Léonard de Pise : le départ de feu en Italie, en latin
6. Avec l’imprimerie : deux symboles au service de l’algèbre
7. Luca Pacioli, Estienne de la Roche, Heinrich Schreyber : l’algèbre imprimée, enfin
8. L’indépendance : des livres d’algèbre, uniquement (Rudolff, Stifel, Cardan, Peletier du Mans, Recorde : 1525-1557)
On s’arrête là ! (mais l’histoire continue) (Descartes)
Bibliographie
Index des noms propres