Bibliothèque Tangente. N° 23. Maths et arts plastiques.
La géométrie de la création.
Auteur : Cohen Gilles. Dir.
Résumé
Sommaire : – Elisabeth Busser et Marie-José Pestel : Le polyèdre de Szilassi * Dossier : Les mathématiques, source d’inspiration * Dossier : Les techniques mathématiques au service de l’art * Dossier : Les artistes fascinés par les mathématiques
– Elisabeth Busser : Arts et mathématiques : d’infinies convergences
Parce que l’art a aussi pour vocation de témoigner de son temps, la science trouve naturellement sa place parmi les sujets dont il s’inspire. Dès la Renaissance, les portraits de savants, les instruments de mesure et de tracé sont présents dans les oeuvres. La sphère et les polyèdres incarnent un idéal de pureté dont les artistes s’emparent. À partir du XXe siècle, avec le foisonnement de l’art abstrait, les toiles se couvrent de chiffres, de cercles ou de carrés et la géométrie offre ses formes à la sculpture. Grâce à des artistes comme Jeener, Charbonneau, Walter, Hart, etc., surfaces minimales ou réglées, courbes fractales et autres objets empruntés à la topologie viennent compléter ces curieux paysages
– Gilles Cohen : Objets mathématiques, avez-vous donc une âme ?
– Marie-José Pestel : L’art fractal
– Elisabeth Busser : Les mathématiques dans la peinture du XVIe au XVIIIe siècle
– Laurence Hernioux et Gaël Octavia : Graveur d’équations
– Gilles Cohen : Skolem choc de blocs et chiffres au vent
– Gaël Octavia et Marie-José Pestel : Bâtisseur de surfaces
– Gaël Octavia : Réinventer l’espace avec Pevsner et Gabo
– Elisabeth Busser : La frustration géométrique d’Antoine Walter
– Marie-José Pestel : Claude Berge, sculpteur
– Benoît Rittaud : George Hart, artiste des polyèdres
– Gilles Cohen : De la quatrième dimension au cubisme
– Michel Criton : Problèmes à résoudre
– Marie-José Pestel : Maths et arts: une intimité enfin exposée
Si les mathémathiques ont pu, par les objets qu’elles engendrent, inspirer certains artistes, elles ont fourni sans aucun doute à la majorité d’entre eux des outils techniques qu’ils ont plus ou moins consciemment exploités.
La représentation de l’espace est certainement le domaine où les mathématiques ont le plus apporté au peintre. On pense, naturellement, à la révolution qu’a été l’invention de la perspective, mais aussi aux techniques d’interpolation ou à l’utilisation des propriétés de la symétrie, qui ont considérablement aidé à la représentation du réel et ouvert la voie à des algorithmes de création. Il ne faut cependant pas oublier les apports des techniques mathématiques à l’imaginaire : figures impossibles, anamorphoses et autres déformations ont été au centre d’oeuvres marquantes, voire même de mouvements artistiques.
– Claude Paul Bruter : Quand le peintre s’approprie l’espace
– André Odru : Enquête géométrique sur un tableau
– Marie-José Pestel : Plus vrai que du vrai, le trompe-l’oeil
– Marie-José Pestel : La symétrie comme un art : l’Alhambra de Grenade
– Hervé Lehning : Des groupes pour construire des pavages
– Hervé Lehning : Les tables de la loi
– Daniel Barthe : Les figures impossibles d’Oscar Reutersvärd
– Michel Criton : Problèmes à résoudre
– Daniel Barthe : L’art mathématique de M. C. Escher
– Michel Rousselet : Le photographe, le peintre et le relief
– Adeline Riazanoff : Les courbes de Bézier
– Alain Zalmanski : Pictée
– Alain Zalmanski : L’OuPeinPo
– Michel Criton : Problèmes à résoudre
Ils sont peintres ou sculpteurs, mondialement célèbres ou moins connus, et ils ont tous un point commun: ils sont fascinés par les mathématiques. Vasarely et son fils Yvaral explorent les voies de l’art optique. Kandisky, Klee, Mondrian ou Jean-Noël Buffière font à travers leurs oeuvres l’éloge de la géométrie. Kichilov dessine des matrices et Serge Doubovetzky, des « Lemniscates » et des « Hexagones inscrits. » Rava truffe ses tableaux de chiffres. Morellet invente des algorithmes de création et peint grâce au hasard, tandis que Hucleux anticipe ou imite le pointillisme de l’ordinateur
– Hervé Lehning : Vasarely et l’Op’Art
– Alain Zalmanski : Jean-Pierre Yvaral
– Alain Zalmanski : François Morellet ou l’algorithme fait œuvre
– Michel Criton : Problèmes à résoudre
– Françoise Joly : Une théorie géométrique de la peinture
– Norbert Verdier : Piet Mondrian
– Françoise Joly : Paul Klee, l’éloge de la géométrie
– Alain Zalmanski : Jean Criton : ombres et lumière
– Gaël Octavia : La réconciliation de Serge Doubovetzky
– Alain Zalmanski : Hucleux, le numérique avant la lettre
– Marie-José Pestel : Paul Kichilov, de la gravure à l’anamorphose
– Angelo Lissoni : Tobia Rava, quand le chiffre est matière
– Elisabeth Busser et Norbert Verdier : Mathématiques et sculpture
– Jean-Noël Buffière : Un pont mathématique entre art et philosophie
Notes
Cet ouvrage est une version augmentée du Tangente Hors-série n° 23 – Maths et arts plastiques . Ses articles sont repris dans Bibliothèque Tangente n° 23 – Edition 2019.
Cette publication est l’objet d’une présentation dans le Bulletin de l’APMEP n° 466. Elle est diffusée par l’Association des Professeurs de Mathématiques de l’Enseignement Public (APMEP) : brochure 708.
Données de publication
Éditeur Editions POLE Paris , 2005 Collection Bibliothèque Tangente Num. 23 Format 17 cm x 24 cm, 160 p. Index Bibliogr. pag. mult.
ISBN 2-84884-044-7 EAN 9782848840444 ISSN 2263-4908
Public visé élève ou étudiant, enseignant, tout public Niveau 1re, 2de, licence, lycée, terminale Âge 15, 16, 17, 18, 19
Type monographie, polycopié, vulgarisation, popularisation Langue français Support papier
Classification
Mots-clés