Une histoire de l’imaginaire mathématique.
Vers le théorème fondamental de l'algèbre et sa démonstration par Laplace en 1795.
Auteurs : Alvarez Carlos ; Dhombres Jean
Résumé
Ce volume est le premier d’une trilogie (cf. vol. 2 ) qui retrace la longue maturation du théorème, dit aussi de D’Alembert-Gauss, qui, en langage moderne, s’exprime par exemple par « Le corps des nombres complexes est algébriquement clos ». Dans le chapitre zéro, en sont recensés pas moins de 19 énoncés, formulés entre 1629 et 1799 par, entre autres, Descartes, Leibniz, Euler, d’Alembert, Laplace, etc. Ce chapitre est un mode d’emploi compotant repères, abréviations des différentes formes historiques du théorème fondamental, énoncés historiques et écritures anciennes. * Préparation du théorème : 4 chapitres, consacrés respectivement aux apports de : Descartes, Viète, Wallis/Rolle/Ozanam/De Moivre, Leibniz/Reyneau/les Bernoulli/ Euler. * Le théorème fondamental suscite l’invention : 4 chapitres, centrés chacun sur une tentative de démonstration par, respectivement, d’Alembert, Euler, Lagrange, Laplace. Il est complété par un Dictionnaire biographique (44 rubriques), une Bibliographie (17 pages) et un Index.
L’objet de ce volume est le théorème fondamental de l’algèbre. Afin de rester dans un cadre élémentaire, ce volume s’arrête juste avant la première preuve de Gauss, et bien sûr avant l’intervention de Galois, lorsque l’énoncé de ce théorème n’est encore contaminé par aucune écriture symbolique absconse. L’histoire est celle de la notion d’imaginaire inventée par Descartes, jusqu’à sa réduction à un nombre complexe : plus de cent cinquante années s’écoulèrent entre l’affirmation de Descartes en 1637 et celle de Laplace en 1795.
Outre une Introduction (Un objectif d’histoire et de mathématiques conjointes) et ledit Chapitre zéro, l’ouvrage est composé de deux parties :
– Descartes pose une équivalence fondamentale entre deux écritures, qui permet la factorisation et la méthode des coefficients indéterminés
– Esquisse d’une préhistoire immédiate de la conception polynomiale de Descartes
– Indétermination sur la forme des racines et antécédents du théorème de factorisation réelle
– Les polynômes réels de Leibniz à Euler
– L’étonnante courte démonstration de Jean d’Alembert en 1746
– Mise en chantier d’un théorème algébrique par Euler et Le Seur
– Le chantier algébrique européen avant la démonstration révolutionnaire de Laplace
– En 1795, Laplace réussit le théorème de factorisation réelle en tant que conséquence de la théorie de l’élimination
Notes
Cet ouvrage est l’objet d’une recension sous la rubrique « matériaux pour une documentation » du Bulletin de l’APMEP n° 502 ainsi que d’une présentation sous la rubrique « Notes de lecture » de la revue Tangente n° 145.
Données de publication
Éditeur Hermann Paris , 2011 Format 17 cm x 24 cm, 400 p. Index Bibliogr. p. 354-371, Index
ISBN 2-7056-8192-2 EAN 9782705681920
Public visé tout public
Type ouvrage (au sens classique de l’édition), vulgarisation, popularisation Langue français Support papier
Classification
Mots-clés